L’Oeil du Prince questionne la manière dont nous appréhendons l’image médiatique et l’image d’archive. Projet soutenu par la ville de Lille.
La segmentation de la lumière comme générateur d'ombres. L'ombre agit comme un masque qui révèle un contenu iconographique. Projet soutenu par le Conseil Régional NPdC dans le cadre d'une bourse aux plasticiens accordée à Xavier Boyaud.
Destiné à se développer simultanément sur plusieurs supports, Altérations est basé sur les écrits d'Isabelle Veyrat-Masson, sur l’impact des images de la télévision et des supports de diffusion de l’information sur notre perception et notre apprentissage de l’Histoire.
Premier projet de la série des scénographies acouslumière, Réminiscences est une installation dont la réalisation s’inscrit dans le cadre d’une production [ars]numérica (Montbéliard). Le projet a été sélectionné lors des ateliers “Immersion/art numérique” organisés en décembre 2004 par Jean Baptiste Barrière et [ars]numérica.
Second projet de la série des scénographies acouslumière, Indiscrétion est une installation dont la réalisation s’inscrit dans le cadre d’une production du Crrav/Pictanovo, d'une co-production avec Le Fresnoy, studio national des arts contemporains et d'une aide à l'équipement de la Drac Arts plastiques.
Là où il n’y a pas d’homme est le troisième projet de la série des scénographies acouslumière. Ce dispositif scénique poursuit les recherches sur les représentations de la mémoire, et clôt la trilogie de la série initiée lors de deux installations précédentes. Ce spectacle est soutenu par le Conseil Régional NPdC, la Drac et le Crrav/Pictanovo.
Initiée par Xavier Boyaud et Laurent Ostiz, la série comprend trois réalisations : réminiscences (2005/16'), Indiscrétion (2007/8') et Là où il n'y pas d'homme (2010/75').
La série des scénographies acouslumière abordent l'acte de perception et le travail de la mémoire visuelle et sonore. Elles utilisent les éléments du processus cinématographique, comme les notions de montage, de cadre et de profondeur de champ, donnant ainsi à voir un déroulé temporel qui s'appuie sur le récit et la narration. Mais c'est également un travail sur une composante fondamentale de l'image : son support de projection. Il est ici pluriel, démultiplié, mis en volume. Toutes les caractéristiques de l'image traditionnelle (limites, temporalité, volume) se trouvent recomposées dans un espace de représentation.
Les scénographies acouslumière sont des espaces dynamiques proposant des expériences perceptives autours des notions d'images-lumière et d'images-son :
Les images-lumière sont des images projetées par un vidéoprojecteur sur des surfaces lumino-sensibles et résultent de la projection de la lumière dans un volume. Les images-lumière originelles sont divisées numériquement puis réparties lors de la projection dans un espace en trois dimensions. Elles se révèlent au public à travers les traces de leur parcours sur différents plans et différentes matières. Le faisceau lumineux de la projection est ainsi sculpté comme une matière première par la présence d’objets spécifiques qui re-dessinent l’espace. La combinaison du volume et de la lumière révèle une image en mouvement. La notion d’objet lumineux trouve, dans son rapport au temps, à l’espace et au récit, un écho indissociable dans le principe des images-son qui constituent, articulent et modèlent les scénographies acouslumière . Les images-son se propagent au delà de la matière des objets scénographiés, parcourant l’intégralité de l’espace de l’installation. Le principe de la sculpture resurgit dans cette conception du son à travers la notion d’architecture sonore. Les images-son résultent de la projection contrôlée de sons dans un volume. Elles donnent à entendre les traces d’un parcours d’objets sonores organiques sur différents plans sonores. Ces objets sonores, porteurs de principes de transformation et d’évolution perpétuels, tissent les liens des éléments du récit avec les images-lumière. L’espace sonore est sculpté par la spatialisation résultant de la position physique des projecteurs sonores (les enceintes) et par les algorithmes de diffusion (ambiphonie).
Le dialogue des images-son avec les images-lumière repose alternativement sur un renforcement du sens et sur une prise de distance, une perte de repère (dans le temps, dans l'espace, dans l'interprétabilité de ce qui est vécu). Tout est alors affaire de traces, de rémanence dans cette habillage de l'espace par l’image, la lumière et le son, de circulation et de trajectoires.
Cette approche repose sur une double décomposition des notions d'image et de son : physique (travail de la matière et de ses composants mais aussi jeu de l'illusion et de la reconnaissance) et conceptuelle (distance critique en regard des modes de représentation).
Xavier Boyaud est un artiste en art visuel, qui utilise la lumière et l’image comme matières premières dans son travail de recherche et de création (l'Image-lumière). Il évolue professionnellement depuis 1992 dans le domaine des arts vivants et dans celui des arts numériques. Plus récemment il intervient en qualité de conseil auprès des agences d'architecture d'intérieur.
Son propos porte sur notre "manière de voir" l’image médiatique et tente de mettre en question la capacité de cette image à représenter le réel.
Il bénéficie de l’Aide Individuelle à la création de la Drac Nord-Pas de Calais et de la bourse au plasticien de la région Nord-Pas de Calais. L'Aide à la Mobilité de coopération à l’international (Conseil Régional Nord Pas de Calais) lui a été accordé en 2014 pour le projet LuminoMétro qu'il a développé à Montréal, au Québec, en co-réalisation avec la SAT (Société des Arts Technologiques).
Artiste associé de Réminiscences, membre de l'UCL (Union des Créateurs Lumière) et de L'AFE (Association française de l’éclairage), Xavier Boyaud crée une entreprise en 2011 (activité spécialisée de design), il est assujetti au régime des artistes-auteurs de la Maison des Artistes. Vit et travaille principalement en France.
Crée en 2008, réminiscences a pour objet la création, la production et la diffusion d’œuvres artistiques pluridisciplinaires associant création lumière, sonore et numérique, avec ou sans interprètes, ainsi que leurs ventes, l’édition sur support on et off line des captations de ces œuvres à des fins de communication ainsi que toutes activités pédagogiques liées aux pratiques techniques et artistiques mises en œuvre dans les projets de ses réalisations.
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